Parcelles de surveillance permanente
Afin de suivre l’évolution des végétaux dans les zones de boisement, nous avons mis en place différentes parcelles de suivi permanent. Les placettes de surveillance sont des surfaces carrées fixes de 10 mètres sur 10. A l’intérieur quelques paramètres sont examinés tels que la quantité de plantes qui ont survécu. De plus, 9 arbres individuels dans le carré seront mesurés et suivis de près, par exemple le diamètre du tronc, la hauteur, etc.
Ces zones de surveillance seront permanentes pour suivre l’évolution de la forêt dans le temps.
Ces zones de surveillance seront permanentes pour suivre l’évolution de la forêt dans le temps.
Nous en avons établi trois à Shirakamut et deux à Jrashen. Chacun se trouve soit sur une parcelle avec une orientation différente, soit à une altitude différente.
Cloison à Jrashen
En mai, nous avons terminé de clôturer la zone de reboisement de Jrashen I. Il faut être sur le terrain ici et marcher sur les collines escarpées pour apprécier la taille d’un terrain de 110 hectares. C’est tout simplement énorme ! L’équipe de jeunes hommes qui a finalement fait le travail a fait un excellent travail. Ils ont posé environ 1000 perches sur une distance de 4000 mètres, traversant parfois des terrains difficiles avec des gorges et des collines escarpées. Ce travail est essentiel car cette zone est largement utilisée par les éleveurs de vaches et de moutons. Seule la partie supérieure de la montagne reste à faire mais à 2200 mètres d’altitude il n’y a probablement aucune activité de pâturage. Nous prévoyons de terminer les travaux quoi qu’il en soit.
Paillis dans les zones de reboisement
Afin d’aider les jeunes plants à survivre au fort été et à la chaleur intense, nous avons commencé à la mi-juin à mettre du paillis autour de chaque plant à Shirakamut et à Jrashen. Le paillis est important car il ralentit le processus de séchage et maintient l’humidité dans le sol pour que les jeunes plants se développent. Il empêche également les mauvaises herbes de pousser et de rivaliser avec les gaules. Nous utilisons du foin à cette fin et avons acheté deux camions d’environ 400 balles pour couvrir toutes les plantes.
Conditions sèches à Shirakamut et nos initiatives
Le 29 juin, nous avons visité nos deux zones de reboisement, Shirakamut et Jrashen. Dans la première, la situation était dramatique. Il fait exceptionnellement chaud, avec des températures grimpant jusqu’à 27°C à 2000 m d’altitude et aucune pluie depuis trois semaines. Cela ne s’est jamais produit pendant le mois de juin. Malheureusement, nos plantes meurent par milliers. Dans tous les projets de boisement le taux de survie varie entre 60 et 70%, mais la chaleur et le manque d’eau ont fait des ravages, moins de 50% sont vivants.
Heureusement, il y a un canal qui passe juste en dessous de notre zone de reboisement. Nous avons donc acheté deux pompes puissantes et environ 3000 mètres de tuyaux plus 8 tuyaux de 50 mètres. Le lendemain, nous pouvions déjà commencer à arroser. Nous laisserons les tubes en place et embaucherons 8 ouvriers pendant deux mois pour arroser continuellement chaque plant. En une semaine, ils devraient pouvoir arroser chaque jeune arbre une fois dans le champ de 30 ha. Espérons que nous pourrons sauver autant de gaules que possible. Quoi qu’il en soit, nous remplacerons tous les semis morts par des pins en avril prochain. Les pins ont un double avantage: ils sont plus résistants à la sécheresse et poussent rapidement, créant ainsi de l’ombre pour les feuillus.
Nous avons fait nôtre la devise de Guillaume d’Orange, roi des Pays-Bas au XVIe siècle
Il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer!
en anglais It is not necessary to hope in order to undertake, nor to succeed to persevere!